Habitez-vous vos choix ? | Ma lettre sans filtre #52


Et si vos choix
ne parlaient plus de vous ?

Ma lettre personnelle #52

Un mot en confidence

Ce matin, je me suis posée.

Pas longtemps.

Juste assez pour me regarder vivre.

et faire un point d’étape, une manière d’être loyale à ma trajectoire.

Une forme de fidélité à soi.

Je me suis demandée :

Est-ce que j’habite vraiment mes rêves ?

Mes projets ?

Ma maison, à ma façon ?

Est-ce que j’habite mes pensées, mes choix, mon idéal ?

Ce sont des questions simples, mais essentielles.

Parce qu’elles ne parlent pas de ce qu’on fait.

Elles parlent de la façon dont on vit ce qu’on fait.

Et parfois, la réponse n’est pas confortable.

Parce qu’entre ce qu’on veut, ce qu’on croit vouloir

et ce qu’on s’autorise vraiment,

il y a un espace.

Un espace qu’on comble souvent par le mouvement.

Mais le surplace, c’est ça :

une agitation qui donne l’illusion d’avancer.

Un rythme qui rassure,

mais qui, au fond, ne mène plus nulle part.

Alors je fais ce point régulièrement.

Pour ne pas m’installer dans cette zone tiède

où tout semble stable, mais rien ne vibre vraiment.

Ce n’est pas un bilan.

C’est une veille intérieure.

Un rappel à la vie.

Parce qu’on peut tout avoir en place,

et pourtant ne plus habiter sa place.

Refuser le surplace,

ce n’est pas tout remettre en question.

C’est juste se rappeler que la vie,

celle qui fait sens,

n’avance qu’avec les choix qu’on assume vraiment.

Bonjour, c’est Christèle 👋,

Bienvenue dans cet espace où l’on apprend à choisir depuis le bon endroit.

Pas depuis la peur de perdre, ni depuis le besoin de prouver, mais depuis cet endroit plus juste, plus vivant : celui où nos choix nous ressemblent.

Habiter ses choix

Un choix, ce n’est pas un geste neutre.
C’est un mouvement de vie.
Chaque décision, petite ou grande, trace une ligne.
Et ensemble, ces lignes dessinent la carte de notre existence.

Mais la question n’est pas seulement "qu’est-ce que je choisis ?"
La vraie question, c’est "qui choisit, en moi ?"

Parce que tous nos choix ne viennent pas du même endroit.
Certains nous rapprochent.
D’autres nous éloignent.

Il y a les choix de survie :
ceux qu’on fait pour tenir, pour être aimé, pour ne pas perdre.
Ils naissent du manque.
Ils nous maintiennent debout, mais rarement vivants.

Il y a les choix d’adaptation :
ceux qu’on fait pour convenir, pour être "comme il faut", pour ne pas déranger.
Ils apaisent à court terme, mais souvent, ils étouffent à long terme.

Il y a les choix de courage :
ceux qu’on fait en conscience, même s’ils bousculent.
Ils déplacent, ils réorientent, ils réveillent.

Et puis, il y a les choix de création :
ceux qui viennent du cœur, de la cohérence, de la vision.
Ce sont eux qui alignent, qui redonnent sens, qui font vibrer la vie.

👉 Le problème, c’est que souvent, on ne sait plus les distinguer.
On croit "décider", alors qu’on répète.
On croit "choisir", alors qu’on compense.
On croit avancer, alors qu’on s’adapte encore.

Nos choix, ce sont nos miroirs.
Ils révèlent la place qu’on s’accorde,
et la valeur qu’on se donne.

Habiter ses choix,

c’est reprendre la main.

C’est se redemander :

"Ce choix me protège-t-il… ou me construit-il ?"

"Est-ce qu’il prolonge mon passé… ou qu’il prépare mon futur ?"

Parce qu’on peut avoir tout "réussi"

et se sentir vide.

Pas parce qu’on a pris de mauvaises décisions,

mais parce qu’on a cessé de choisir pour soi.

Faire un état des lieux de ses choix,

c’est remettre de la conscience là où il y avait du réflexe.

C’est retrouver la cohérence entre ce qu’on veut vivre,

et la façon dont on le vit.

Et ça commence souvent par une question simple :

"Est-ce que ce choix me ressemble encore ?"

RETOUR D'EXPÉRIENCE
"Quand on vit les rêves des autres"

Telly, 47 ans, m’a dit un jour cette phrase qui a suspendu le temps :
«Je suis une interprète, Christèle. Je chante la chanson d’un autre. »

Tout était "bien" dans sa vie.

Un mari aimant, deux enfants, un métier qu’on lui enviait, une maison où tout respirait l’ordre et la réussite.

Mais à l’intérieur, c’était le silence.

Elle avait d’abord vécu les rêves de ses parents.

Ceux d’une fille forte, brillante, rassurante.

Puis, sans s’en rendre compte, elle avait poursuivi ceux de son mari :

une vie bien rangée, à l’abri du risque et du tumulte.

Tout pour être heureuse.

Mais rien qui ne résonne.

Alors, un matin, elle s’est réveillée avec cette sensation étrange :

celle d’être spectatrice de sa propre existence.

Comme si elle s’était peu à peu effacée,

jusqu’à devenir une figurante dans le film de sa vie.

Ce qu’elle ressentait, ce n’était pas du vide.
C’était de l’absence.

Son absence à elle.


Quand elle l’a compris, les larmes sont venues d’un coup.

Pas de tristesse, de lucidité.

La lucidité de réaliser qu’on peut être éteinte non pas par le malheur,

mais par les rêves des autres.


Depuis, Telly apprend à recomposer sa propre partition.

Pas en brisant tout, mais en réaccordant ce qui sonnait faux.

Elle me l’a dit récemment :

« Ce n’est pas que ma vie était mauvaise.

C’est juste qu’elle ne m’appartenait plus.»

Et c’est là que commence toute vraie renaissance :

au moment où l’on cesse de répéter le scénario

pour oser écrire la suite.

💬 Et vous

Habitez-vous encore vos choix ou simplement votre quotidien ?

Peut-être que tout est juste. Ou peut-être qu’un ajustement s’invite.

Parfois, il ne s’agit pas de tout changer,

mais d’habiter un peu plus ce qui est déjà là.


Votre entraînement du jour:
Faire l’état des lieux de ses choix

🎯 Objectif : comprendre d’où viennent vos décisions pour réajuster votre direction intérieure.

1️⃣ Listez sans filtre.

Prenez une feuille.

Notez les 5 décisions récentes (ou situations clés) de votre vie :

personnelles, professionnelles, relationnelles.

Ne cherchez pas à les classer. Juste à les voir.

2️⃣ Identifiez le moteur.

Pour chaque choix, cochez ce qui vous a le plus guidé :

☐ peur de perdre

☐ besoin d’être aimé

☐ devoir ou loyauté

☐ élan intérieur

☐ désir de sens

☐ curiosité ou foi

👉 Ce que vous cochez le plus souvent révèle l’énergie dominante qui pilote vos décisions aujourd’hui.

3️⃣ Évaluez le ressenti.

Relisez votre liste et notez, à côté de chaque choix :

  • ⚡ si vous vous sentez plus vivant(e) depuis,
  • Le corps ne ment pas : il ressent avant même que la tête comprenne.

4️⃣ Repérez le décalage.

Les choix “vides” ne sont pas des erreurs.

Ce sont des indices.

👉 Demandez-vous : "Qu’ai-je voulu éviter, plutôt que créer ?"

C’est souvent là que se cache la peur de vivre autrement.

5️⃣ Réalignez.

Choisissez un seul domaine où vous sentez que le cap s’est éloigné de vous.

Formulez ce nouvel engagement : "À partir d’aujourd’hui, je choisis ce qui me construit, pas ce qui me rassure."

✨ Cet état des lieux, c’est votre boussole.

Pas pour juger le passé.

Pour comprendre la logique de vos pas.

Et reprendre la main sur le prochain.


Une pensée pour vous :

Chaque choix dessine un bout de vous.

Certains vous protègent.

D’autres vous révèlent.


Ma recommandation d'expert :
Pour celles et ceux qui sentent que c’est le moment

Mercredi 29 octobre, à 19h, on entre dans l’étape du réalignement.

Celle où tout ce que vous avez compris doit maintenant se tenir debout.

Habiter sa place, ce n’est pas "changer de vie".

C’est réaccorder ses choix à ce qui compte vraiment.

C’est cesser d’avancer à côté de soi.

Dans cet atelier Signature, vous allez :

– restaurer vos choix : ceux faits par peur, par habitude ou pour plaire,

– retrouver votre axe intérieur, cette colonne qui soutient vos décisions,

– et sentir ce moment précis où la clarté devient ancrage.

Vous allez comprendre pourquoi vous vous êtes éloigné de vous-même, et comment revenir à votre axe sans lutter.


🎯 Habiter sa place, c’est le point de départ de tout :

vos décisions, vos relations, votre pouvoir d’action.

Et si vous pouviez enfin sentir ce moment précis

où la clarté devient ancrage ?

👉 Je réserve ma place pour l'atelier Habiter sa place
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Et pour aller plus loin, Le pack signature d'octobre :


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Trois ateliers, choisis par vous.
Un seul fil rouge : vous réaligner.
Christèle Albaret

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Christèle Albaret

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