Et si le syndrome de l’imposteur n’était qu’une perte de mémoire ? | Ma lettre sans filtre #53


Et si vous aviez
vécu cela :
L’amnésie du courage.

Ma lettre personnelle #53

Un mot en confidence

Cette semaine, j’ai eu une discussion avec un ami.
Une de ces conversations sans prétention,
mais qui remettent doucement les choses à leur juste place.
Je lui parlais d’une période de ma vie
de ces moments où tout s’effondre,
où l’on tient, sans savoir comment,
avec la seule force de ne pas vouloir tomber.

Je lui disais qu’encore aujourd’hui,
il m’arrive de douter.
De me demander si j’ai vraiment bien fait,
si j’aurais pu faire mieux,
si tout ce que j’ai donné suffisait.

Et il m’a regardée, sans jugement, et m’a dit :
« Tu te rends compte, Christèle, du courage qu’il t’a fallu pour traverser ça ?Tout le monde n’aurait pas tenu. »

Cette phrase m’a arrêtée net.
Parce que, sans m’en rendre compte,
je venais de glisser, moi aussi, dans ce que j’appelle l’amnésie du courage.

Cette étrange mémoire sélective qui garde l’épreuve,
mais efface la force.
J’avais gardé le souvenir de ce que j’avais vécu,
mais oublié ce qu’il avait fallu être pour le vivre.

Et c’est souvent là que le syndrome de l’imposteur s’installe.
Quand la mémoire émotionnelle se déconnecte du réel.
Le cerveau enregistre les faits : les dates, les étapes, les décisions prises,
mais il efface souvent l’intensité de ce qu’il a fallu traverser.
Comme si l’expérience, une fois intégrée,
perdait la trace du courage qu’elle avait demandé.

Alors à chaque nouvelle étape,
on repart comme si c’était la première fois.
On refait nos preuves, encore et encore,
comme si rien n’avait déjà été vécu.

On ne se sent pas imposteur parce qu’on n’a pas réussi,
mais parce qu’on a oublié qu’on a déjà tenu.
On voit les marches qu’on a montées,
mais on ne ressent plus la force qu’il a fallu pour les gravir.

Et c’est souvent quand on se relève
que le doute revient.
Parce qu’après avoir tenu si longtemps,
on est épuisé.


On ne sent plus la force.
On ne voit que les traces de la chute.

Alors, on doute.
Pas parce qu’on est faibles,
mais parce qu’on a oublié tout ce qu’on a déjà traversé.

Parce que parfois, la vie nous bouscule si fort
qu’on garde l’empreinte de la peur,
mais pas la trace de la victoire intérieure.

Et ce jour-là, je me suis souvenue.
Oui, ça avait été dur.
Mais j’avais tenu.
Et ça, ce n’était pas de la chance.
C’était du courage.

Parce qu’on ne manque pas de confiance.
On manque parfois de mémoire.

La mémoire du courage qu’il a déjà fallu déployer
pour devenir qui nous sommes aujourd’hui.

Bonjour, c’est Christèle 👋,

Bienvenue dans cet espace où l’on explore ce qui se joue derrière le doute.

Ici, on ne parle pas de confiance comme d’un muscle à renforcer,

mais comme d’une mémoire à réactiver.

Les mille visages du syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l’imposteur,
ce n’est pas un manque de confiance.
C’est une mémoire émotionnelle trouée.

Un endroit où la tête se souvient des faits…

mais où le corps a oublié la traversée.

La peur, la force, la lucidité.

Tout ce qu’il a fallu mobiliser pour tenir.

lors, à chaque nouvelle étape,

on repart comme si rien n’avait existé avant.

On refait ses preuves.

Encore.

Et encore.

Pas pour avancer.

Pour se rassurer.

Et ce doute-là…

il ne dit pas toujours son nom.

Il se déguise.

Il se fond.

Il a mille visages.

- Le perfectionniste, qui masque la peur de décevoir.

- Le prudent, qui retarde l’action : juste pour être sûr.

- Le modeste stratégique, avec le fameux « ce n’est pas grand-chose »,qui évite la lumière pour ne pas avoir à l’assumer.

- Le sauveur, qui s’occupe des autres pour ne pas se confronter à soi.

- L’hyperperformant, qui cherche à mériter l'amour.

- Et ce fameux « ce n’est pas grand-chose »,

qui évite la lumière pour ne pas avoir à l’assumer.

Derrière tous ces visages,

il n’y a pas un manque de valeur.

Il y a une seule racine :

l’amnésie émotionnelle.

Celle qui garde la trace du danger,

mais pas celle du courage.

Celle qui enregistre la peur,

mais oublie la traversée.

Alors on doute.

On se justifie.

On recommence à prouver.

Pas parce qu’on ne vaut rien.

Mais parce qu’on a oublié tout ce qu’il a déjà fallu être

pour en arriver là.

Réparer cette mémoire,

ce n’est pas apprendre à s’aimer plus.

C’est apprendre à se souvenir.


RETOUR D'EXPÉRIENCE
"Quand tout va très bien… mais que rien ne tient"

Nathaly, 41 ans, minimise tout.`

Ses succès, ses compliments, même ses évidences.

À chaque fois qu’on la félicite, elle répond avec un sourire doux :

« Oh, ce n’est pas grand-chose. »E
t pourtant, c’en est toujours.

Beaucoup, même.

Mais elle ne le voit plus.
Parce qu’à force de dire que ce n’est rien,

elle a fini par s’en convaincre.

Pendant des années, Nathaly a appris que briller pouvait déranger.

Alors elle a choisi la lumière tamisée

celle qui éclaire les autres, mais pas elle.

Ce n’est pas de la fausse modestie.

C’est un plafond de verre émotionnel, fabriqué à la main.

Invisible, mais redoutablement efficace.

Il empêche d’aller trop haut,

non par peur de tomber,

mais par peur d’être vue.

Quand je lui ai demandé pourquoi elle faisait ça,

elle a répondu sans détour :

« Parce que si je reconnais que c’est grand,

alors il faut que j’assume d’en être capable. »

Et c’est là qu’on a mis un mot sur ce qu’elle vivait :

le syndrome de l’imposteur.

Pas celui qui fait douter des compétences,

mais celui qui fait douter de sa légitimité à exister pleinement.

Nathaly n’avait pas peur d’échouer.

Elle avait peur de réussir.

Pas de briller, mais d’assumer la lumière.

Depuis, Nathaly apprend à se réaccorder à sa vraie place.
Pas à "se mettre en avant" : à se mettre au clair.
À dire "oui" sans rougir, sans justifier, sans fuir.

Et ce "oui"-là,

c’est peut-être le premier pas pour briser ce plafond invisible

et retrouver la liberté d’exister sans se réduire.

Pour exister pleinement.


💬 Et vous

Quand avez-vous commencé à minimiser
ce que vous étiez pourtant en train d’accomplir ?

💌 Sachez que je lis toujours vos réponses.


Votre entraînement du week-end :
Le point étape

🎯 Objectif : interrompre le réflexe de doute avant qu’il n’efface la preuve.

1️⃣ Stop.
Au premier signe de justification (“ce n’est rien”, “j’ai eu de la chance”),
arrêtez-vous net.

2️⃣ Revenez au réel.
Demandez-vous :
👉 “Qu’est-ce que j’ai réellement fait, concrètement, que je minimise ?”
Énoncez le fait, pas l’émotion.

3️⃣ Laissez-le exister.
Pas besoin de l’expliquer, ni de l’agrandir.
Juste ne pas l’effacer.

✨ Ce mini-arrêt rééduque la mémoire émotionnelle.
C’est souvent dans ces trois secondes-là
qu’on arrête de douter et qu’on recommence à se reconnaître.


Une pensée pour vous :

On croit manquer de confiance.
Souvent, on manque juste de mémoire.
La mémoire du courage qu’il a déjà fallu déployer pour en arriver là.


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