Vous avez dit “hypersensible” ? Et si c’était de l’abus émotionnel ? | Ma lettre sans filtre #38ptre
Published about 2 months ago • 5 min read
L’abus émotionnel : ce poison qu’on finit par boire comme de l’eau
Ma lettre personnelle #38
Un mot en confidence
Il ne crie pas.
Il ne frappe pas.
Il ne laisse aucune trace visible.
Et pourtant… il détruit.
Pas d’un coup.
Mais à petit feu.
Comme une pluie acide qui tombe lentement sur votre confiance,
jusqu’à la dissoudre sans que vous vous en rendiez compte.
En séance, je l’appelle “l’érosion invisible”.
Et c’est souvent quand on n’a plus de colonne vertébrale intérieure,
qu’on se rend compte qu’on s’est laissé glisser.
Pas parce qu’on est faible.
Mais parce qu’on a pris l’habitude de douter de ses propres ressentis.
Bonjour, c’est Christèle 👋,
Bienvenue dans cet espace où on arrête de sourire pour sauver les apparences…et où on commence à écouter ce que notre système intérieur tente de nous dire, même en plein été.
en compagnie de Georges, le petit nom que j'ai donné à la Colonne Vertébrale de Confiance
L’abus émotionnel : ce qui ne fait pas mal… tout de suite
L’été est souvent cette saison où l’on s’autorise enfin à ralentir.
Mais c’est aussi celle où certains silences remontent à la surface.
Car quand l’agitation retombe… ce qu’on a intériorisé refait parfois surface.
Il y a des violences qui se voient.
Et d’autres qui s’infiltrent.
Une parole ironique.
Une remarque qui dénigre sous couvert d’humour.
Une présence qui souffle le chaud et le froid, jusqu’à ce qu’on ne sache plus comment se positionner.
Ce n’est pas spectaculaire.
Ce n’est même pas forcément volontaire.
Mais c’est destructeur.
Cliniquement, l’abus émotionnel désigne un rapport relationnel asymétrique dans lequel vos ressentis sont invalidés, vos émotions rabaissées, vos besoins tournés en dérision.
Et le plus insidieux ?
C’est que vous finissez par douter de vous.
Vous vous adaptez.
Vous vous excusez d’être sensible.
Vous devenez l’interprète de l’autre… et l’oublié de vous-même.
Retour d’expérience : “Je croyais que j’étais trop émotive. En fait, j’étais sous emprise douce.”
Élodie, 38 ans.
Elle me parlait de son ex.
Il ne la rabaissait jamais frontalement.
Mais chaque émotion qu’elle exprimait…
était retournée contre elle.
- “Tu te prends trop la tête.”
- “Encore une crise.” - “Tu veux te faire plaindre ou quoi ?”
Et peu à peu, elle a désappris à ressentir.
Ou plutôt : elle a appris que ressentir, c’était dérangeant.
En séance, on a travaillé sur 3 leviers :
Remettre en lumière ce qui avait été normalisé.
Nommer l’abus, sans minimisation.
Réhabiter ses ressentis comme des repères, pas comme des problèmes.
Ce jour-là, elle a dit cette phrase forte :
👉 “Il ne m’a jamais frappée. Mais il a tué ma confiance.”
💬 Et vous
– Avez-vous déjà mis de côté vos émotions pour préserver un lien ?
– Avez-vous déjà pensé que c’était vous “le problème”… alors qu’on vous invalidait ?
– Avez-vous appris à ne plus faire de vagues… quitte à couler intérieurement ?
📩 Dites-moi.
Ici, ou en message privé sur Instagram via le canal [by Christèle].
Parce que la guérison commence parfois par oser nommer ce qui n’a jamais été reconnu.
1️⃣ Repérez 3 phrases entendues dans une relation passée ou présente qui vous ont fait douter de vous.
→ “Tu vois le mal partout.”
→ “T’as un problème avec les émotions.”
→ “Tu peux pas juste être normal pour une fois ?”
2️⃣ Pour chacune, répondez :
→ “Qu’est-ce que j’ai ressenti à ce moment-là ?”
→ “Qu’est-ce que j’aurais eu besoin d’entendre à la place ?”
3️⃣ Écrivez une phrase que vous n’avez jamais dite… mais qui vous aurait redonné votre axe intérieur.
→ Ex : “Ce que je ressens compte, même si tu ne le comprends pas.”
Une pensée pour vous :
L’abus émotionnel ne laisse pas d’ecchymoses. Mais il laisse des absences : de confiance, de sécurité, de soi.
Et si aujourd’hui, au lieu de minimiser ce que vous avez vécu, vous commenciez à le considérer avec lucidité…
Non pas pour accuser. Mais pour reconstruire ce qui a été abîmé sans bruit ?
Les Recos de l’été 🌿
Vous aviez peut-être prévu des vacances pour souffler.
Et parfois, le vrai souffle,
c’est d’oser regarder ce qu’on a toujours justifié, excusé, étouffé.
Et si cet été devenait aussi l’été…
où vous arrêtiez de minimiser ce qui vous éteint, vous éloigne de vous.
👉 C’est exactement pour ça que les Ateliers Signature ont été pensés.
Un cycle de 4 ateliers cliniques, interactifs, en live et à distance, pour transformer ce que vous traversez en un vrai point d’appui intérieur.
Le 1er atelier, “Se délester”, a eu lieu mercredi dernier.
💥 Succès massif et révélateur de votre intérêt sur le sujet : on a parlé charge émotionnelle, émotions toxiques, corps qui encaisse et esprit qui surchauffe. Et surtout, on a expérimenter ensemble le délestage émotionnel avec un exercice immersif puissant.
Un rendez-vous essentiel pour rebrancher votre colonne vertébrale intérieure.
Celle qui structure :
la confiance que vous avez (ou non) en vous,
la place que vous prenez (ou laissez),
et la relation que vous entretenez avec vous-même.
Dans ce second atelier "Signature" exclusif de l’été, on va explorer :
✔ Ce qui fonde une confiance en soi solide.
✔ Pourquoi certaines relations nous désalignent.
✔ Comment retrouver un axe qui tient, même quand les autres vacillent.
Cet atelier est fait pour ceux qui veulent se recentrer. Rebâtir une sécurité intérieure. Et s’autoriser à ne plus subir.
Vous pouvez suivre cet atelier à la carte ,
ou choisir de rejoindre le Pack Été complet :
✔ 4 ateliers cliniques
✔ Un fil rouge de transformation
✔ Des replays + des fiches pratiques
✔ Une consultation augmentée… à votre rythme, mais pas seul
⚠️ Il reste encore quelques places, mais l’atelier du 16 juillet a affiché complet rapidement. Et souvent, c’est la première décision qui enclenche tout le reste.
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