Vous avez du mal à dire non ? Et si... | Ma lettre sans filtre #29


Quand la gentillesse devient un réflexe, elle finit par ressembler à une disparition bien élevé

Ma lettre personnelle #29

Un mot en confidence

Le plus grand piège du "oui"… c’est qu’il ressemble à de la gentillesse.

Mais parfois, c’est juste une peur bien habillée.

Peur de décevoir.
Peur de perdre l’amour.
Peur d’exister pleinement.

Et à force de dire oui trop vite, trop souvent, trop fort…
on se vide de ce qui nous ressemble.

Dans mes séances, ce n’est pas le conflit qui épuise le plus les gens.
C’est le consentement silencieux, offert à contre-cœur.

Et si poser un non clair, c’était enfin poser un soi entier ?

Bonjour, c’est Christèle 👋,

Bienvenue dans cet espace où l’on explore ces “oui” automatiques… pour retrouver le droit de poser un “non” vivant


Dire non : pour savoir si l’amour est réel

Ne jamais dire non, ce n’est pas préserver le lien. C’est l’abîmer en silence.

On croit qu’on protège la relation, mais on y installe un leurre :

Celui d’un amour accordé au gentil rôle… pas à la personne réelle.

On est aimé pour son calme, sa disponibilité, sa douceur.

Mais est-ce encore soi qu’on aime, ou l’image qu’on offre pour ne pas déranger ?

Et plus on a besoin d’être aimé pour ce qu’on est…

plus on joue ce rôle, par peur de perdre le peu qu’on reçoit.

Voilà le piège :

On attend un amour vrai,
Tout en empêchant l’autre de nous rencontrer.

Et ça, c’est souvent le début d’un effacement bien élevé.


Retour d’expérience :
"Je dis toujours oui. Mais c’est moi que j’annule."

Anaïs, 39 ans, me dit en séance : “Je ne comprends pas… je suis gentille, arrangeante, toujours là. Mais à l’intérieur, je me sens… absente.”


Ce mot m’a arrêtée : absente.

Alors je lui ai demandé :

- "Absente de quoi ?"

Elle a répondu sans réfléchir :

- "De ma propre vie."

Et là, on a mis le doigt sur le vrai nœud.

Elle ne se sentait pas épuisée par ce qu’elle faisait.

Elle se sentait effacée par la personne qu’elle devenait en faisant tout ça.

Et puis cette phrase, qu’elle a sortie sans crier :

"En fait… je dis oui à tout, parce que j’ai peur qu’on se rende compte que je ne vaux rien, quand je ne sers à rien."

Ce n’était pas une difficulté à dire non.

C’était une stratégie de survie affective :

- Tant que je suis utile, on me garde.

- Si je pose une limite, je deviens remplaçable.

Alors on n’a pas travaillé sur la fermeté. On a travaillé sur sa capacité à se ressentir valable, même quand elle ne sert pas.

Et c’est là qu’elle a posé son premier non. Pas à quelqu’un.

Mais à cette phrase apprise trop tôt : "Sois gentille, et tout ira bien."


Votre entraînement du week-end :
Le droit d’exister… même quand vous ne servez à rien

Je vous propose un exercice introspectif pour remettre en question ce réflexe invisible : celui d’associer votre valeur à ce que vous donnez.

1️⃣ Repérez un moment où vous avez dit "oui"… par peur d’être moins aimé
si vous disiez non.

– Qu’est-ce que vous redoutiez vraiment ?

– Était-ce le refus… ou le risque d’être perçu comme moins "utile" ?

2️⃣ Posez cette question inconfortable, mais révélatrice :
- "Et si je ne rends service à personne cette semaine… est-ce que je crois encore mériter ma place ?" - Notez ce que ça provoque en vous.

3️⃣ Interrogez ce que vous appelez "votre valeur" :
- Posez-vous cette question sans chercher de bonne réponse :

👉 Si je ne fais rien, que reste-t-il de moi ?

👉 Et si je n’étais pas utile… est-ce que je me reconnaîtrais encore ?

👉 Qu’est-ce que j’aimerais qu’on voie de moi, au-delà de ce que je donne ?

Laissez monter ce que ça touche.

Pas pour résoudre. Mais pour vous reconnecter.

L’objectif n’est pas de prouver que vous avez de la valeur.
C’est de commencer à la ressentir,
même quand vous ne la justifiez pas.

Une pensée pour vous :

Dire non, ce n’est pas s’opposer.
C’est s’exposer à ce qui compte vraiment pour soi.


Ma recommandation d'expert :

Trop de mauvais "oui", trop de "non" étouffés…

Et c’est tout un morceau de soi qui s’épuise.

On finit par ne plus savoir ce qu’on veut vraiment.

Par vivre en mode automatique.

Par accumuler du stress, de l’anxiété, du surmenage… jusqu’à frôler l’effondrement.

Et le plus paradoxal ?

Ce n’est pas le repos qui manque.

C’est l’autorisation de vivre autrement.

Ce qu’il faut, ce n’est pas juste une pause.

C’est une mise à jour intérieure.

👉 Apprendre à discuter autrement avec soi.

👉 Briser les schémas relationnels profonds qui nous abîment.

👉 Sortir du piège des "oui" qu’on regrette et des "non" qu’on n’ose pas.

C’est exactement pour ça que j’ai créé Métamorphose.

Un programme d’accompagnement pour ceux qui veulent :

✔ Cesser de s’oublier dans leurs relations

✔ Reposer des limites claires sans culpabilité

✔ Reconnecter leurs désirs, leurs besoins… et leur droit d’exister autrement

Métamorphose, ce n’est pas un protocole de surface.

C’est une reprogrammation profonde de votre manière d’être en lien avec vous-même.


Découvrez Métamorphose 👇


📢 Mon actualité :

📚 Mon livre, mon livre, mon livre…

Il me réveille la nuit, il envahit mes week-ends, il me suit dans toutes mes pensées. Mais je ne m’en lasse pas.

Parce que ce n’est pas un livre solitaire.

C’est un livre peuplé.

Chaque message sur Instagram, chaque commentaire, chaque prise de parole dans les lives… vient nourrir cette construction à plusieurs voix.

Ce livre, ce n’est pas un manuel.

C’est une permission.

Celle d’exister autrement. D’oser dire non. De se décoller du regard des autres.

Et surtout, de se reconnecter à ce qu’on ne s’est jamais autorisé à être.

Merci à vous, qui en êtes déjà les co-auteurs et co-autrices invisibles.

La suite s’écrit, chaque jour, à vos côtés.


Le week-end prochain :

Lettre #30 — Vous vous adaptez tout le temps ? Et si c’était une forme de disparition.


À force de bien faire, de comprendre tout le monde, de "faire avec"…
on perd parfois le contact avec ce qui, en nous, ne s’adapte plus.

👉 Une lettre pour ceux qui se sentent "trop flexibles"… et qui ne se sentent plus tout court.

À très vite,

Bien chaleureusement,
Christèle 🌱


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