Et si s’adapter, ce n’était pas la qualité que vous croyez | Ma lettre sans filtre #30


Et si votre plus belle qualité… vous faisait disparaître ?

Ma lettre personnelle #30

Un mot en confidence

On vous a sûrement dit un jour :

"Tu as une grande capacité d’adaptation."

Et vous l’avez cru. Peut-être même revendiqué.

Mais dans mes séances, je vois autre chose.

Je vois des personnes qui savent tout absorber. Tout ajuster. Tout encaisser.

Mais qui un jour me disent, en baissant la voix :

"Je ne sais plus si ce que je vis me ressemble… ou si je suis juste devenu super doué pour m’y faire."

Et là, la bascule commence.

Bonjour, c’est Christèle 👋,

Bienvenue dans cet espace où l’on n’applaudit plus les compétences qui nous éloignent de nous-même.


La suradaptation :
ce n'est pas de l'adaptation c'est de la survie

L’adaptation, c’est utile, vital, même.

Mais quand elle devient automatique, elle n’est plus un choix.

Elle devient un reflet conditionné :

- de la peur de déranger,

- de la peur de perdre,

- de la peur de poser un contour.

On s’ajuste à tout, et tout le monde s’en réjouit. Mais à l’intérieur, il y a une phrase qui se répète :

"Je suis partout. Mais je ne suis plus là."

La suradaptation ne se fait pas toujours dans le retrait. Parfois, elle se camoufle dans la force, la réussite, la compréhension brillante. Celle qu’on admire… mais qui n’a plus d’intérieur.

Et ce n’est pas de la paix.
C’est un mode de "fonctionnement"
qui désactive la sensation d’être soi.


L'adaptation excessive est un héritage

Celui d'une peur ancienne qu'il est temps de mettre à jour.

Et si votre suradaptation était un appel urgent à réapparaître dans votre authencité ? Si vous vous sentez prêt à questionner cela, voici une petite astuce
mémo technique : V.I.E

  • V = Vérifier : est-ce un choix ou une peur ?
  • I = Identifier ce que vous taisez pour "vous adapter"
  • E = Exister : poser une limite, une préférence, une trace


Retour d’expérience :
"J’ai appris à être parfaite dans l’inconfort."

Élise a 39 ans est respectée, écoutée, aimée.
Pourtant en séance, elle me dit :

"Je suis devenue lisse. Pas fausse. Mais lisse. Tellement lisse.

Je ressens moins ou plus. J’anticipe. Je filtre. Et parfois je me demande… si quelqu’un m’a déjà rencontrée, moi."

On a travaillé sur ça.

Pas sur une crise. Sur une absence de présence.

Elle savait parfaitement comment ne pas déranger.

Mais elle ne savait plus comment être là sans filtre.

Et un jour, elle a lancé cette phrase :

"Je ne sais pas comment on réagirait si je cessais d’être agréable."

Ce n’était pas une rébellion, ni une réaction

C’était une permission qui commençait à émerger


Votre entraînement du week-end :
Rapatrier ce que vous avez laissé derrière vous

Il y a un prix à l’adaptation : On oublie des morceaux de soi en chemin.

Ce week-end, on va les récupérer. Un par un.

1️⃣ Retournez dans une situation récente où vous avez été "brillamment adaptable".

- Vous avez dit oui alors que ça criait non.

- Vous avez souri alors que ça grattait fort dedans.

- Vous avez encaissé, fluidifié, "fait avec".

Notez :

👉 Ce que vous avez retenu (mot, geste, émotion)

👉 Ce que vous avez étouffé

👉 Ce que vous auriez dit… si vous aviez été 100 % vous-même

2️⃣ Fermez les yeux. Rejouez la scène.

Mais cette fois, avec votre version désadaptée.

👉 Imaginez ce que vous auriez osé exprimer si vous ne cherchiez pas à plaire.

👉 Entendez le ton. Voyez le regard. Sentez ce que ça aurait changé.

3️⃣ Choisissez la phrase que vous avez envie d'écrire à la première personne de vous-même :

👉 "Je m’autorise à ne pas faire avec."

👉 "Je récupère la version de moi que j’ai laissée derrière ce silence."

👉 "Je suis capable d’exister… même si je déplais un peu."


Ce n’est pas un entraînement pour devenir plus dur.

C’est une préparation mentale pour redevenir entier.


Une pensée pour vous :

L’adaptation vous a sauvé.

Mais elle n’a pas été faite pour durer toute une vie.


Ma recommandation d'expert :


Si vous vous reconnaissez dans cette lettre,

c’est peut-être que vous vivez sous tension constante.

Pas une crise apparente. Mais une fatigue qui ne passe pas, une anxiété qui s’infiltre, un stress flou, un trop-plein silencieux…

Et derrière tout ça, un corps qui dit : "Assez."

J’ai conçu Métamorphose pour accompagner précisément quand :

👉 on en a assez de vivre en coloc avec de l’angoisse, de l’anxiété, voire avec une dépression masquée.

👉 on est en mode suradaptation permanente, et que cela peut aller jusqu’au burnout ou à l’effondrement émotionnel.

Ce programme n’est pas un soin de surface.

C’est une méthode de transformation clinique en profondeur, conçue pour restaurer l’équilibre émotionnel et prévenir l’effondrement psychique.

Il permet de :

Briser les schémas de suradaptation à l’origine d’anxiété chronique, d’épuisement mental et de troubles du lien.

Réactiver un système d’alerte émotionnel sain, pour mieux percevoir, nommer et réguler vos états internes.

Réduire la charge mentale automatique, en réajustant vos mécanismes relationnels et décisionnels.

Retrouver une présence intérieure stable, capable de poser des limites, de formuler des besoins et de soutenir un lien authentique avec soi-même.

L'engagement de ce programme clinique : sortir du fonctionnement en pilote automatique… pour retrouver une vie psychique habitée, ajustée, vivable.


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📢 Mon actualité :

📚 Le livre prend une tournure inattendue… et passionnante.

Ce n’est plus seulement un livre que j’écris.

C’est un terrain d’exploration mentale, émotionnelle, humaine.

Chaque jour, dans le canal Instagram, on soulève des questions que personne n’ose poser. Et ces questions deviennent des chapitres.

Les vôtres, les miens, les nôtres.

Vos commentaires sur TikTok, Facebook, YouTube.

Vos confidences en story, vos échos en séance, vos silences lors des ateliers…

Merci de faire partie de ce processus vivant.

Vous êtes déjà dans le livre. Et vous ne le savez peut-être pas encore.


Le week-end prochain :

Lettre #31 — L’intuition : et si c’était la forme la plus scientifique de lucidité intérieure ?

Pas une magie. Pas un mythe.

Une mémoire vivante.

Un cap qu’on n’a jamais appris à écouter.

À très vite,

Bien chaleureusement,
Christèle 🌱


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