Un mot en confidence
Il y a des mots qu’on n’ose pas dire.
Par peur de blesser.
Par peur d’être rejeté.
Par peur de ce que ces mots pourraient déclencher, révéler.
Alors on les remplace. On les contourne.
On dit "je suis un peu fatigué" au lieu de "je ne tiens plus".
On dit "je veux juste comprendre" au lieu de "j’ai besoin d’être aimé".
On dit "ça va", alors que non, ça ne va pas. Pas du tout.
Et à force de reformuler les mots…
on finit par se reformuler soi-même.
On édulcore.
On lisse.
On devient ce qu’on croit pouvoir dire. Pas ce qu’on ressent vraiment.
Ces mots interdits ?
Ils ne sont pas violents.
Ils sont vivants.
Ils bousculent. Ils transforment. Ils réveillent.
Et si oser dire était le premier pas pour oser être ?
Pas contre l’autre. Mais pour soi.
Bonjour, c’est Christèle 👋,
Bienvenue dans cet espace où l’on ne se contente plus de bien parler… mais où l’on commence à se dire pour de vrai. Même maladroitement. Même doucement. Même si la voix tremble un peu.
Ce que vous dites… et ce que vous taisez
On croit choisir ses mots.
Mais bien souvent, ce sont eux qui nous choisissent.
Il y a les mots qu’on utilise pour rester acceptable : "je me débrouille", "je gère", "ce n’est rien".
Et ceux qu’on évite pour ne pas briser l’image : "je suis perdu", "j’ai honte", "je suis seul".
Mais la vérité, c’est que nos mots obéissent à des lois bien plus profondes :
📍 La peur d’être jugé.
📍 Le besoin de correspondre.
📍 L’interdiction d’être trop intense, trop fragile, trop vrai.
Et tant que ces mots ne sortent pas, ce n’est pas juste la parole qui est enfermée.
C’est l’élan vital.
La spontanéité.
L’amour de soi.
Ce que vous ne dites pas… finit par se dire autrement
Votre corps le dit. Vos silences aussi.
Et parfois même, vos colères. Vos absences. Vos fuites.
On croit que taire un mot suffit à l’effacer. Mais non.
Un mot bloqué en soi, est un mot déplacé.
Il cherche un autre chemin pour s’exprimer.
Et quand ce chemin passe par des détours somatiques — fatigue inexpliquée, tension diffuse, gorge nouée, troubles du sommeil — alors on comprend :
Ce n’est pas le mot qui est dangereux.
C’est l’interdiction qu’on s’est imposée de le dire.
💬 Et vous, quel mot est interdit chez vous ?
Celui qui vous brûle les lèvres sans jamais sortir.
Celui que vous reformulez systématiquement pour ne pas déranger.
Celui que vous aimeriez pouvoir dire sans que le monde s’effondre.
📩 Écrivez-le-moi.
💬 Ou glissez-le en commentaire, même sous une autre forme
Je vous lis sur Instagram, ou sur le canal [by Christèle], sur Facebook ou Tiktok.
Parce que les mots bloqués nous éloignent…
et que les mots reconnus, eux, nous rendent vivants.
Retour d’expérience :
"Je n'ai pas le droit d'être en colère"
Ida, 39 ans.
Elle consulte pour une anxiété chronique, des troubles digestifs, des insomnies récurrentes. Au début, elle parle d’hypersensibilité, d’anticipation, de stress familial.
Mais il y a un mot qu’elle évite systématiquement : colère.
Elle sourit en expliquant. Elle minimise.
Et pourtant, tout son corps parle d’un débordement contenu.
Ses mâchoires serrées, son ventre noué, ses larmes retenues.
Alors on n’a pas cherché à faire sortir ce mot à tout prix.
On a déplacé le terrain.
🌀 D’abord, on a utilisé l’écriture automatique, en laissant remonter une phrase sans filtre.
🌀 Ensuite, une carte mentale de ce qu’elle n’ose jamais dire, même seule.
🌀 Enfin, une visualisation puissante où elle incarnait une scène interdite — non pas pour l’exprimer… mais pour s’autoriser à la ressentir.
Et là, elle a fondu. Pas de rage. Pas de débordement.
Juste ce soulagement : "Ça fait des années que je me retiens. Mais je ne savais même plus de quoi."
Ce n’est pas le mot qui détruit.
C’est l’interdiction.
Votre entraînement du week-end :
Le mot que j’ai avalé
Objectif : repérer les mots que vous reformulez instinctivement… et comprendre ce que cela dit de vous.
1️⃣ Ressortez un message récent que vous avez écrit.
Un mail pro, un SMS personnel, une publication annulée, une note sur votre téléphone.
2️⃣ Observez.
Relisez-le lentement. Et repérez une phrase que vous avez modifiée au moment de l’écrire.
✓ Un mot que vous avez adouci, reformulé, remplacé, ou effacé.
3️⃣ Notez les deux versions :
→ Ce que vous avez vraiment pensé écrire.
→ Ce que vous avez finalement écrit.
4️⃣ Posez ces 3 questions :
→ Pourquoi ai-je changé ce mot ?
→ Qu’est-ce que j’avais peur qu’il déclenche ?
→ Et si ce mot disait quelque chose que je n’ose pas encore assumer ?
5️⃣ Et terminez avec cette phrase :
👉 "Ce mot, c’est peut-être moi… avant le filtre."
🎯 Ce n’est pas un exercice pour écrire mieux.
C’est un exercice pour écrire plus vrai. Parce qu’on croit qu’on choisit nos mots. Mais souvent, ce sont nos peurs qui les sélectionnent.
Une pensée pour vous :
Vous avez le droit d’être entier.
Même si cela dérange.
Même si cela ne rentre pas dans une phrase bien formulée.
Le vrai courage, ce n’est pas de bien dire les choses.
C’est de ne plus les taire.
Ma recommandation d'expert :
Un podcast, un livre, un audible.
Thérapie discrète, mais réelle : ce que vous pouvez (vraiment) transformer avec un podcast, un livre ou un audible
On sous-estime encore trop la puissance de certains formats.
Une voix qui nomme. Un mot qui éclaire. Un espace qui vous accompagne là où personne ne peut aller à votre place.
✔ Un podcast : c’est une présence. Une voix qui vous accompagne sans forcer. Qui dit les choses à votre rythme, sans vous brusquer.
✔ Un livre : c’est un miroir. Vous le posez quand ça vous touche trop. Vous y revenez quand ça appelle plus loin. Et parfois, une seule phrase vient allumer ce que vous n’arriviez plus à nommer.
✔ Un audible : c’est un compagnonnage. Une expérience sensorielle, incarnée. Qui touche sans passer par la volonté. Vous n’écoutez pas juste un texte. Vous le traversez.
Et si vous sentez une fatigue émotionnelle, un trop-plein qui n’a pas encore trouvé ses mots :
📘 Mon livre "La charge émotionnelle" est une ressource faite pour cela.
Pas un livre de plus à cocher. Un livre qui vous aide à décrocher ce qui vous tire vers le bas — et qui vous reconnecte à ce qui vous porte.
👉 À lire, à surligner, à laisser vivre en vous..
📢 Mon actualité :
Les ateliers exclusifs reprennent
Vous me l’avez tellement demandé… alors
Bonne nouvelle : les Ateliers "Signature by Christèle" font leur retour à partir du 25 juin.
Un atelier par semaine, pour retrouver ce rythme qui fait du bien.
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🎯 Le calendrier complet arrive la semaine prochaine.
Mais une chose est sûre : on va à l’essentiel. Et on y va ensemble.
Au programme : des permissions nouvelles, des prises de conscience puissantes… et des outils que vous n’avez encore jamais testés.
💬 Vous voulez que je traite une thématique précise ?
Dites-le-moi par retour de mail tout simplement.
Le week-end prochain :
Lettre #34 – Quand l’amour fait peur
On en parle très peu.
Mais être aimé sans condition… peut être déstabilisant.
🔐 Et si ce n’était pas le manque d’amour qui faisait mal…
mais l’amour reçu qu’on ne sait pas accueillir ?
Christèle 🌱
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Un atelier, un déclic !
Les Ateliers Signature de Christèle Albaret vous invitent à sortir des sentiers battus : découvrez les prochaines thématiques qui transforment.
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